Semi-pro est une merde

Parmi les nouveautés de cette semaine, une m'avait échappée jusqu'à hier : Semi-Pro.
Je n'avais en effet même pas entendu parler de ce film, à l'inverse d'autres sorties comme Cleaner ou le machin de la baby-sitter la. Aussi, quand j'ai vu qu'il était à l'affiche de l'UGC local, j'étais aux anges.

Je suis en général très réceptif aux comédies américaines en tout genre, surtout quand elles sont décomplexées et qu'elles ne s'interdisent rien. Will Ferrell est d'ailleurs typiquement le genre de type qui me donne envie d'aller voir un film quand il est à l'affiche. Je sais que le film ne sera pas forcèment un chef-d'oeuvre, mais au moins qu'il sera marrant.

Et bien, malgré mes critères très bas, je me suis emmerdé pendant Semi-pro. Heureusement que la place à l'UGC est à 3€ pour toutes les salles, toutes les séances jusqu'à mardi...

Pour vous résumer l'histoire, Jackie Moon est propriétaire / entraineur / manager / joueur d'une petite équipe de ABA, ligue de basket concurrente de la NBA dans les années 70. Quand l'ABA accepte de fusionner avec la grande soeur NBA, certaines équipes sont obligées de passer à la trappe. Les tropics, l'équipe de Jackie, doit donc absolument décrocher la 4ème place en ABA pour poursuivre l'aventure en NBA.

Oula, ça fait beaucoup de N, de B et de A tout ça. Hélas, l'histoire s'embourbe trop vite. Les clichés sont trop pesants. Le coach qui met tout son cœur dans son équipe mais qui est remplacé et qui le prend comme une trahison, le joueur sur le retour qui va prouver qu'il en a encore dans le ventre et les couilles, le noir qui va être débauché et qui va devoir jouer contre sa propre équipe... L'histoire patine beaucoup trop pour susciter l'intérêt. Ajoutez à cela que les gags ont du mal à tenir la route et vous vous retrouvez avec un film ( très ) ennuyeux. Beaucoup trop de choses n'apportent rien. Si vous êtes intéressés par le basket US des années 70, allez-y les yeux fermés. Sinon, bouchez vous aussi les oreilles...

Semi-Pro : Love Me Sexy (Jackie Moon/Will Ferrell)
envoyé par Cineblogywood